
Union africaine - CADHP

Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples
La Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) est l’organe de l’Union africaine chargé de surveiller la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.
Composée de 11 Commissaires élus par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, la Commission a pour mission de promouvoir, de protéger et d’interpréter les dispositions de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.
La CADHP tient deux sessions ordinaires par an et peut également se réunir en session extraordinaire en cas de besoin. Les points de l’ordre du jour concernent, d’une part, l’examen des communications et des rapports périodiques et d’autre part, l’examen des activités de promotion et des autres questions proposées par les divers participantes et participants aux travaux de la Commission, en particulier, les organisations non gouvernementales.
LA FIACAT DEVANT LA CADHP
La FIACAT bénéficie du statut d’Observateur auprès de la CADHP depuis 1991. A ce titre, elle participe aux sessions ordinaires de la Commission pour y faire part de ses préoccupations concernant les violations des droits de l’homme sur le continent africain.
La FIACAT suit tout particulièrement les travaux de la Rapporteure spéciale sur les conditions de détention en Afrique, du Comité de prévention de la torture en Afrique (CPTA) et du Groupe de travail sur la peine de mort, les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires et les disparitions forcées en Afrique.
Guide à destination de la société civile pour travailler avec la CADHP
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Fiches d'informations sur la CADHP et ses mécanismes
Témoignage :
"Ma participation à la 59ème session de la CADHP* a été une occasion pour l’ACAT Côte d’Ivoire de faire le plaidoyer au niveau régional pour l’amélioration des conditions de détention en Côte d’Ivoire.
Les préoccupations soulevées par l’ACAT ont toutes été reprises par la Commission dans les recommandations formulées à l’endroit de notre pays examiné à cette session."
Francis Koné, ACAT Côte d’Ivoire