étude

La protection collective des défenseur·es des droits humains

Une possibilité pour l'Afrique ?

 

 

Quitter l’urgence de la protection pour rejoindre le temps long de la prévention c’est adopter un regard plus complet sur l’environnement de travail des défenseur·es des droits humains (DDH) afin de mieux les protéger. De ce constat, la volonté d’une étude sur la protection collective s’est imposée dans nos collectifs. Elle a pu voir le jour grâce à la mobilisation et la collaboration de différentes entités engagées pour la protection des défenseur·es des droits humains.

 

 

 

 

Logo Projet DDH Sans fond


Mis en oeuvre depuis 2022 par la PDH et plusieurs de ses organisations membres, ce projet constitue le pilier international de l’Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l’Homme qui vise à mieux les aider dans leur combat, à l’étranger et en France. Fort de l’expertise internationale et de l’important réseau d’organisations de la société civile locale dans le monde dont dispose ses organisations membres, la Plateforme soutient cette initiative destinée à renforcer le dispositif de soutien et de protection aux DDH offert par la France et s’est engagée à y participer.

Sur un ensemble de 10 pays (Burkina Faso, Burundi, Cambodge, République du Congo, Côte d’Ivoire, France, Liban, Madagascar, Mexique, Togo), ce projet développe une approche préventive de la protection des défenseur·es des droits humains pour ne pas réduire cette thématique aux seules situations d’urgence. À travers des actions de formation, d’études, de consolidation de réseaux et de plaidoyer, l’Initiative cherche à améliorer l’environnement de travail et la sécurité des personnes engagées dans la défense des droits humains.

 

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La Plateforme droits humains (PDH) est un collectif, créé en 2017, de 29 ONG françaises agissant à l’international pour la promotion et la défense des droits humains. Elle constitue un réseau offrant un espace permanent d’échanges et de collaboration aux organisations de la société civile françaises engagées sur ces enjeux au niveau international, permettant ainsi à ses membres d’accroître leur visibilité, représentation et renforcement mutuel.

 

logo FIACAT

Bien que des ACAT soient présentes dans 7 pays ciblés par le projet, la FIACAT mène des actions renforcées aux côtés de ses membres à Madagascar et au Togo. Afin de renforcer les mesures de protection pour les défenseur·es des droits humains de ces pays, la FIACAT délivre des formations et porte un plaidoyer aux échelles nationale, régionale et internationale avec les ACAT. À travers la direction de la présente étude, la FIACAT contribue à rendre les réseaux de défenseur·es plus inclusifs, durables et effectifs dans les pays ciblés par le projet.

 

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L'étude s’appuie particulièrementsur une étude préliminaire sur la protection collective réalisée par Laetitia Battisti en octobre 2022 ainsi que d’un travail de Emma Castro, Victor Hounkponou, Fitzgerald Kouadio, Nora Legonin, Naia Messié et Margaux Sinnaeve, étudiant·es de Sciences Po Bordeaux dans le cadre d’un module « Risque projet ».

Sa réalisation a bénéficié du concours de l’Association francophone des commissions nationales des droits de l'homme (AFCNDH).

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Cette étude a été réalisée avec l’aide financière de l’Agence française de Développement (AFD).

Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité de la FIACAT et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’AFD.

 

Conception graphique : Gaëlle Huber – www.gaellehuber.com
© Fédération internationale des ACAT, juin 2023