Burundi : 10 ans après la crise de 2015, la répression persiste

Lors du dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur le Burundi à la 60ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, nos organisations ont dénoncé :

  • La répression systématique visant journalistes, opposants et membres de la société civile ;
  • Les détentions arbitraires, dont celle de la journaliste Sandra Muhoza, détenue arbitrairement depuis avril 2024 ;
  • L’impunité persistante pour les crimes commis depuis 2015, qui ont fait plus de 1 200 morts et poussé 400 000 personnes à l’exil;
  • Les violations croissantes à l’approche des élections de juin 2025.

Nous appelons le Conseil des droits de l’homme à :

  • Renouveler et renforcer le mandat du Rapporteur spécial sur le Burundi ;
  • Garantir le retour sûr et volontaire des personnes exilées et leur participation aux processus de paix ;
  • Demander la libération immédiate de Sandra Muhoza.

Ensemble, continuons à porter la voix des victimes et à défendre les droits humains au Burundi.