PEINE DE MORT EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

sensibiliser pour l’abolition

 

L’atelier des faiseurs d’opinion sur l’abolition de la peine de mort organisé à Bangui du 25 au 26 septembre 2017, s’est conclu par une déclaration qui énonce 10 raisons d’abolir la peine de mort en République centrafricaine. La République centrafricaine ayant adhéré le 14 octobre 2016 à la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi qu’au Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture, est devenu le 160e État partie à ladite Convention et le 83e État partie au Protocole facultatif.

L’engagement à nos côtés du gouvernement, de la société civile, des universitaires ainsi que des religieux provenant de 11 préfectures de la RCA lors de cet atelier sur la problématique de l’abolition de la peine de mort en République centrafricaine est significatif car le combat pour l’abolition de la peine de mort ne concerne pas seulement que l’ACAT-RCA mais devient une préoccupation nationale.

C’est l’occasion pour l’ACAT-RCA de remercier tous les délégués des antennes provinciales de l’ACAT-RCA qui, en dépit de la situation sécuritaire, ont fait le déplacement jusqu’à Bangui.

L’ACAT-RCA tient aussi à remercier la FIACAT pour son appui technique qui a permis la réussite de cet atelier.

Elle tient également à remercier tous les intervenants pour leur disponibilité et la qualité de leurs communications.

Enfin, nous faillirons à un devoir si nous oublions le précieux soutien de nos bailleurs tels l’Agence française de développement (AFD), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation allemande Missio sans le concours desquels cet atelier n’aurait pu se réaliser.

Pour l’ACAT-RCA
Le Président
Me Guy Antoine DANGAVO

(publication actualisée en février 2019)